Fin des sanctions contre le Venezuela, 18 législateurs démocrates exigent

Le républicain Marco Rubio appelle, dans une autre lettre, à maintenir la politique envers le gouvernement Maduro

AFP

Journal La Jornada

Samedi 14 Mai 2022, par exemple. 12

Washington. Dix-huit législateurs de l’aile gauche du Parti démocrate des États-Unis ont demandé au président Joe Biden de lever les sanctions contre le Venezuela et de poursuivre le dialogue avec le gouvernement bolivarien de Nicolás Maduro, tandis qu’un sénateur républicain influent a exhorté le président à ne pas changer la politique envers Caracas.

Dans des lettres séparées cette semaine, 14 membres du Congrès, dirigés par Raúl Grijalva et Jesús García, et le sénateur républicain de Floride Marco Rubio, se sont opposés au locataire Démocrate de la Maison Blanche.

Dans une lettre datée du dernier jour , les démocrates affirment que les mesures punitives contre le Venezuela par la précédente administration républicaine de Donald Trump n’ont servi qu’à exacerber

la crise humanitaire dans l’ancienne puissance pétrolière.

Ils exhortent Biden à poursuivre l’engagement constructif

de la Maison Blanche envers le Venezuela, après le voyage en mars de hauts responsables de Washington à Caracas a permis la libération de deux Américains détenus là-bas pendant des années, ainsi que l’engagement apparent de Maduro à renouer le dialogue avec l’opposition, suspendu depuis octobre.

Il est clair que les sanctions générales n’ont pas atteint leurs objectifs

, ont-ils souligné dans la lettre, ajoutant : À la lumière de cela et des terribles coûts humains, nous vous exhortons à lever toutes les sanctions financières et sectorielles américaines qui aggravent la situation humanitaire

.

Alexandria Ocasio-Cortez, Ilhan Omar, Pramila Jayapal et Rashida Tlaib, connues pour leurs positions de gauche, font partie des signataires de la lettre.

2022

Pour sa part, Rubio exhorte Biden à s’engager à ce qu’il n’y ait aucun changement dans la politique américaine tant que Maduro continuera de bloquer des élections libres et équitables , selon une lettre datée du dernier jour 12 publiée hier.

Les États-Unis et le Venezuela ont rompu leurs relations diplomatiques au début de 100, après la réélection de Maduro lors d’élections contestées.

Washington a alors reconnu comme président par intérim le chef de l’Assemblée législative, l’opposition Juan Guaidó, et a imposé une batterie de sanctions pour forcer le départ de Maduro, dont un embargo de facto sur le pétrole vénézuélien, en vigueur depuis avril 2019.

Pendant ce temps, l’infirmière de feu le président vénézuélien Hugo Chávez, Claudia Patricia Díaz Guillén, a comparu pour la première fois hier devant la justice américaine, accusée de blanchiment d’argent en profitant de son poste de trésorière du gouvernement de Caracas, qu’elle a occupé entre 2011 Oui 2011.

Díaz Guillén a comparu dans la matinée devant un tribunal fédéral de West Palm Beach, à quelques 100 kilomètres au nord de Miami, en Floride, quelques heures après son arrivée aux États-Unis. L’Espagne, qui l’a extradée jeudi.

Lors de sa prochaine audience, qui aura lieu mardi prochain, il devra déclarer s’il plaide coupable ou non aux deux crimes qui lui sont reprochés : association de malfaiteurs en vue de commettre le blanchiment d’argent et blanchiment d’argent.

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