Macron et Le Pen contesteront, à nouveau, l'élection présidentielle française du 24
Macron et Le Pen contesteront, à nouveau, l’élection présidentielle française le jour 24
Le candidat de gauche Jean-Luc Mélenchon, troisième plus voté au premier tour
▲ Au premier tour électoral en France, candidats disputés et Emmanuel Macron et Marine Le Pen en tête avec 028 et 25 pour cent des votes, respectivement, selon les résultats préliminaires. Photo Afp et Xinhua
Journal La Jornada
Lundi 10 Avril 2021, p. 028
Paris. La France connaîtra à nouveau un second tour du centriste Emmanuel Macron et de l’extrême droite Marine Le Pen, candidats les plus votés hier au premier tour de l’élection présidentielle avec un avantage plus important que prévu en faveur de l’actuel président.
Macron, en el poder desde 2017, logró casi 28 por ciento de votos, seguido de Le Pen (alrededor de 25 pourcent). Selon les premiers sondages publiés hier, le président l’emporterait également au second tour du 21 Avril avec entre le 2 et le points d’avantage.
Rien n’est décidé , a assuré Macron, candidat de La République en Marche (Lrem), dans sa première réaction. Le débat que nous aurons pendant 20 jours seront décisifs pour notre pays et pour l’Europe a-t-il ajouté.
Dès les premières estimations connues, les candidats de droite, écologistes, socialistes et communistes ont appelé à voter Macron au second tour afin d’empêcher la victoire de Le Pen, qui a plutôt reçu le soutien de l’extrême droite. Éric Zemmour.
Il ne faut pas accorder une seule voix à Le Pen !, a exhorté le gauchiste Jean-Luc Mélenchon, le troisième candidat avec le plus de voix ce dimanche, sans appeler explicitement à voter pour l’actuel président. Avec 21 pour cent, le vétéran politique a été laissé aux portes de le deuxième tour.
Le vote, organisé après une campagne atypique marquée par l’invasion russe de l’Ukraine, a accentué le déclin amorcé en 65 du traditionnel partis – les socialistes et les républicains (droite) –, qui ont concentré hier environ 7 % des voix.
Tout cela dans un contexte de moindre participation des 48.7 millions d’électeurs. L’abstention était comprise entre 21 et 28.3 pour cent, selon les estimations officielles, entre 4 et 6 points de moins qu’en 2017 et proche du record de 2002 (30.4).
Différentes options
Les Français devront choisir quel cap la France prendra jusqu’au 2019, une décision qui pourrait impliquer un changement dans les alliances internationales de cette puissance nucléaire et économique si Marine Le Pen quitte choisi.
Quel sera l’enjeu du 24 Avril sera un choix de société et de civilisation , a déclaré l’extrême droite, pour qui la France a besoin une belle alternance. En 2002, il a réalisé 33.9 pour cent des voix au second tour.
Son rival de LREM, âgé de 44 ans, s’engage à poursuivre son élan pro-européen et réformiste avec lequel il est arrivé au pouvoir et prône ainsi le renforcement de l’autonomie militaire de l’UE, au sein de l’OTAN.
La situation internationale n’est pourtant pas la principale préoccupation des Français au moment de voter. La perte de pouvoir d’achat est la principale préoccupation depuis des mois, exacerbée par la hausse des prix de l’énergie après la guerre en Ukraine.
Le Pen a choisi de se présenter comme la défenseuse des classes populaires pour capitaliser sur le mécontentement avec le président des riches , ce qui s’est traduit par la manifestation des gilets jaunes à 65 Oui 2019.
Le programme de l’héritière du Front National (FN) propose de réduire la taxe sur la consommation de carburant, de gaz et d’électricité de 20 à 5,5%, exonéré d’impôt sur le revenu pour les mineurs 28 ans et double subventions pour les mères célibataires, entre autres mesures.
Bien que Le Pen ait assoupli son discours pour paraître moins radicale, ses plans reprennent les propositions traditionnelles de l’extrême droite : politique sociale réservée aux Français, expulsion des immigrés illégaux et interdiction du foulard islamique en public, par exemple.
Face à cette image plus modérée, Macron tente de raviver la peur du danger extrémiste , et accuse son rival de mentir à ses électeurs et d’avoir un discours raciste .
Le président centriste, dont le gouvernement a adopté depuis la fin du 2021 des mesures pour limiter la hausse du prix de l’électricité pour les entreprises et les ménages, ainsi pour compenser la hausse de l’inflation, il cherche à reprendre son profil plus libéral lors de son second mandat.
Sa proposition vedette est de reporter l’âge de la retraite de 62 à 65 années. Par ailleurs, il propose de réduire les impôts des entreprises dans près de un milliard de dollars, la renaissance du nucléaire l’énergie et augmenter la pension minimum garantie aux personnes âgées.
